Alors que je me promène dans les rayons d’une grande librairie, je découvre le « dernier Marian Keyes ». Aucune hésitation, je le prends avec moi. Depuis que je l’ai découverte en 1999, Marian Keyes ne m’a jamais déçue.
Et pourtant, je dois avouer que j’ai mis beaucoup de temps à finir Anybody out there. La quatrième de couverture faisait pourtant les éloges habituels des romans de Marian Keyes ; on lit même une phrase presque anodine : « le meilleur roman de Keyes ». Tout un programme.
Le dernier roman de celle que l’on a surnommé la reine de la chick lit irlandaise nous propose de vivre un peu plus d’un an aux côtés d’Anna Walsh. Après Claire (Watermelon), Rachel (Rachel’s holiday), et Margaret (Angels), le temps est venu d’en apprendre plus sur la quatrième sœur Walsh.
Anna est la rêveuse de la famille, celle qui a le moins le sens des réalités. Installée à New York, elle mène une vie épanouie. Jusqu’au jour où survient l’insoupçonnable. Déni, désarroi, dépression puis rédemption. Le cocktail est fort mais bien dosé : Marian Keyes distille, avec style, des petites doses d’humour, de cynisme et de poésie.
Tous les ingrédients habituels.
D’où vient alors cette absence de véritable satisfaction en reposant le livre ? Le mystère du prologue est longtemps mis de côté. Trop longtemps pour ne pas être éventé au moment de le résoudre à la fin de l’histoire. Mais il faut dire qu’il ne s’agit nullement d’un roman policier.
Est-ce vraiment le meilleur roman dont il était question sur la couverture ? Pour certaines, peut-être. Mais pas pour moi. C’est certainement un sentiment très personnel : je n’ai pas pu m’attacher à Anna comme cela avait été le cas pour Katherine (Last Chance Saloon), Lucy (Lucy Sullivan is getting married) ou Claire (Watermelon).
C’est un bon roman pour fille, mais sans doute pas le meilleur. On rit un peu, on verse une petite larme. Mais ce n’est rien de bouleversant. Rien d’incontournable.
En attendant le prochain …
Anybody out there, Marian Keyes
Penguin, 2007, 593 pages, 8 euros
Les romans de Marian Keyes sont disponibles en français chez Belfond ou Pocket.
Et pourtant, je dois avouer que j’ai mis beaucoup de temps à finir Anybody out there. La quatrième de couverture faisait pourtant les éloges habituels des romans de Marian Keyes ; on lit même une phrase presque anodine : « le meilleur roman de Keyes ». Tout un programme.
Le dernier roman de celle que l’on a surnommé la reine de la chick lit irlandaise nous propose de vivre un peu plus d’un an aux côtés d’Anna Walsh. Après Claire (Watermelon), Rachel (Rachel’s holiday), et Margaret (Angels), le temps est venu d’en apprendre plus sur la quatrième sœur Walsh.
Anna est la rêveuse de la famille, celle qui a le moins le sens des réalités. Installée à New York, elle mène une vie épanouie. Jusqu’au jour où survient l’insoupçonnable. Déni, désarroi, dépression puis rédemption. Le cocktail est fort mais bien dosé : Marian Keyes distille, avec style, des petites doses d’humour, de cynisme et de poésie.
Tous les ingrédients habituels.
D’où vient alors cette absence de véritable satisfaction en reposant le livre ? Le mystère du prologue est longtemps mis de côté. Trop longtemps pour ne pas être éventé au moment de le résoudre à la fin de l’histoire. Mais il faut dire qu’il ne s’agit nullement d’un roman policier.
Est-ce vraiment le meilleur roman dont il était question sur la couverture ? Pour certaines, peut-être. Mais pas pour moi. C’est certainement un sentiment très personnel : je n’ai pas pu m’attacher à Anna comme cela avait été le cas pour Katherine (Last Chance Saloon), Lucy (Lucy Sullivan is getting married) ou Claire (Watermelon).
C’est un bon roman pour fille, mais sans doute pas le meilleur. On rit un peu, on verse une petite larme. Mais ce n’est rien de bouleversant. Rien d’incontournable.
En attendant le prochain …
Anybody out there, Marian Keyes
Penguin, 2007, 593 pages, 8 euros
Les romans de Marian Keyes sont disponibles en français chez Belfond ou Pocket.
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